Cantine – Un projet de rapprochement avec Saint-Vallier

La restauration scolaire est une préoccupation qui reste centrale… l’évaluation actuelle met en évidence la médiocrité, le manque de qualité gustative, l’énorme gaspillage quotidien. La piste un temps suivie d’une association avec une nouvelle cuisine centrale à Peymeinade ne semble plus d’actualité.
Le rapprochement avec la commune de Saint-Vallier qui, grâce à la présence d’infrastructures a pu engager sa mutation depuis quelques années, redevient l’option à privilégier selon nous. Après des contacts favorables en 2014 et 2015, nous nous sommes à nouveau rapprochés de Jean-Marc Délia, le maire de Saint-Vallier, pour évoquer la possibilité d’une mutualisation. Son accueil très favorable, son écoute attentive et l’échange que nous avons eu ont mis en évidence une vraie convergence de vue sur des projets à courts et moyens termes.

La volonté commune est bien évidemment de favoriser les circuits courts, tendre vers le 100% bio, s’approvisionner auprès d’agriculteurs sur les 2 communes en s’inspirant du modèle développé par la commune de Mouans-Sartoux, prête à partager les conseils et savoir-faire issus de son expérience de 20 ans.

Concrètement, la faisabilité technique de la mise en place d’une liaison chaude induit un investissement réduit au regard d’autres options (adaptation de l’outil de production, second véhicule, jeux de « gastros » électriques pour la liaison chaude, installation de prises électriques supplémentaires dans notre structure pour le maintien en température…)
C’est sans doute l’aspect administratif qui nécessite le plus de travail pour inscrire cette mutualisation dans un cadre légal qui respecte les intérêts des deux communes.

Pourquoi cette option ?
– Changer de prestataire : le constat est le même avec toutes les grandes entreprises délégataires de service : médiocrité de la prestation malgré un cahier des charges bien défini.
– Le projet de la nouvelle cuisine centrale de Peymeinade : la commune s’est associée à la phase d’étude (2 ans ½). L’investissement financier prévisionnel, même partagé entre les différentes communes, est très lourd.

Ses atouts :
– Mutualisation avec une commune qui possède déjà les infrastructures
– Faisabilité à court terme
– Investissement réduit, pas de construction de nouveau bâtiment, quelques aménagements à prévoir sur le lieu de production et le satellite, achat d’un véhicule
– Maîtrise de la production du fait de la taille de l’unité de production
– Proximité : environ 15 minutes de trajet entre le lieu de production et notre réfectoire.
– Identité de vue et projets communs à moyen terme.

Ce sera un des chantiers prioritaires de notre début de mandature.